C'est ce souffle dans mon cou, lent, rapide,
La chaleur de ton corps, celle lorsque tu m'enlaces,
La tendresse de tes baisers, si doux,
La beauté de ton visage, celui que j'aimais tant.
C'est les yeux fermés que ces souvenirs revenaient,
Qu'ils hantaient ma mémoire pour que jamais je n'oublie,
Qu'ils faisaient vibrer mon corps des plus belles sensations,
Et couler mes larmes de bien être voluptueux.
Mais ce jour là en me retournant c'est toi que j'ai vu,
Tu étais bien là, devant moi, souriant comme par le passé,
Une seconde pour me retrouver contre toi, reins cambrés,
Et encore une autre pour avoir ton corps nu contre le mien.
Retrouver ce plaisir que l'on gardait en nous,
Y laisser couler la couleur de l'envie, celle du désir,
Permettre à toutes ces choses disparues de refaire leur place,
Le souvenir du manque de toi qui revient à chaque fois que je suis contre toi.
Pouvoir passer ma main dans tes cheveux en souriant,
Te murmurer des mots doux tout droit sortis du coeur,
Ce n'est pas une histoire déjà vécue qui recommencerait,
C'est une nouvelle histoire qui prend forme avec le temps.