Et lorsqu'un jour on arrive à ne plus croire en rien
Lorsque le jour se lève sans que l'on puisse s'en rendre compte
Lorsque les aiguilles viennent à tourner dans le vide
On en oublie le sens des choses pour ne plus être grand chose
Il y a ces gens qui nous regardent, ceux qu'on a fini par ignorer
Ceux qu'on ne voyait qu'avec des yeux mi clos, un regard trouble
Ceux qui ont gardé leur main présente cachée derrière un rideau rouge
Assermenté de toutes paroles, de tous rêves, de toutes illusions.
Lorsqu'on en vient à se croire telle une statue de marbre
Que plus rien ne peut alors nous transperser comme l'aurait fais l'amour
Quand on devient presque aussi frigide que peut l'être une chaise
On est si dur envers nous même qu'on ne laisse personne voir au dela
Mais il y a ces gens qui à force de patience nous approchent
Peut être pas aussi près que d'autre l'auront fais, mais différement,
Et si au fil des jours s'allument cette petite lampe que l'on pensait éteinte
C'est peut être que quelque part l'espoir finit toujours par revenir.
On finit par oublier les raisons qui nous poussaient à ce rejet,
On en vient à laisser une chance que l'on pensait perdue,
On s'y jette les yeux fermés, sans laisser la moindre once de sentiments,
Et indéniablement, tout arrive, même ce en quoi on ne croit plus.
On revient vers ces promesses que l'on s'est faites,
Celles que l'on a juré de ne jamais trahir, celles qui nous ont sauvés,
Et on se dit que peut être il est temps de passer outre, d'ouvrir les yeux
Et de regarder ce monde en couleur dans les bras de quelqun.