Il y a des mots qu'on évite de dire, des désillusions,
Des rires qui se sont effacés, au temps d'un regret,
Que sommes nous devenus face à l'adversité ?
Celle d'un monde inconnu de tous.
C'est de loin que ton visage m'apparaît, tout de lumière vétu,
Le temps est un fardeau, celui de l'humanité,
Je veux juste m'en sortir sans devoir hurler ce que je suis,
Ne pas partir vaincue d'une vie dont j'ignore tout.
C'est une histoire dont il n'y a rien à regretter,
Autant de rêves que de silences encore en moi,
Mais d'un avenir qui devient clair,
Avancer à pas lent vers ce matin si doux.
Et même si je ne sais pas encore vraiment qui je suis,
Si les douleurs du passé ne se voient pas tout à fait sur moi,
Elles en sont présentes telles des nuages dans un ciel bleu,
L'oubli ne sera jamais symbole d'une vie meilleure
Le temps s'est mis entre moi et ma vie,
M'éloignant chaque jour d'une réalité plus vivante,
Le feu de âme ne laissant plus à mon coeur le droit d'aimer
A travers une fenêtre absente j'y ai laissé un zeste de moi.
Et pourtant je ne changerais rien,
Car pour avoir ton corps contre le mien il y a eu des blessures,
Regardez moi aujoud'hui et dites moi que je ne suis pas heureuse,
Mes erreurs sont en moi et m'ont fait telle que je suis.
Je me suis trouvée dans un monde sans toi,
J'ai du apprendre au temps, la douleur d'un moi détesté
Solitude d'une conscience et d'un choix que j'ai du faire,
La lacheté d'une souffrance trop connu de mon être.
Le temps m'a rapproché de toi, même s'il m'éloigne d'un autre,
Conciliation d'amour qu'on ne retrouve plus,
Tu as mis mon coeur au sommet,
Et m'a rendu un sourire que j'avais oublié.