Petite fleur née dans un cocon de porcelaine,
Timide et réservée, aux couleurs pourtant flamboyantes,
Bougeant délicatement au rythme lancinent du vent,
Choyée par cet ensemble fleurie qui l'entoure.
Lors des tempêtes que la nature offrira,
La petite fleur pliera sous la douleur,
Ses pétalent faneront dans la rudesse de l'hiver,
Et elle s'en relevera dans la douceur de l'été.
Petite fleur fera doucement son bout de chemin,
Grandissant et murissant au sein de la nature mère,
Fleurissant chaque été un peu moins,
Et mourrant chaque hiver un peu plus.
Et un jour cette abeille, ce frelon viendra la butiner,
Faisant surgir d'elle même sa plus grande beauté,
Lui montrant un monde à la fois magique et sans pitié,
Et la, petite fleur deviendra femme.
A plus aucun hiver, elle ne s'abaissera,
Elle apprendra la vie dans la l'ivresse de l'amour,
Et cette abeille, ce frelon qui la butinera sans cesse,
C'est toi et ce que tu m'as donné.