Il n'y a pas parfois qu'un pas entre le coeur et la raison,
Un pas qui peut s'averer infranchissable, inaliénable,
Ce pas que j'ai franchis, que tu ne franchiras probablement pas,
Et j'en ignore encore les raisons.
Si une part de moi veut croire en nous et en ce qui pourrait,
Une autre part me tend la réponse inévitable,
L'incomprehension de celle ci dont la réputation n'est plus à faire,
Celle qui une fois de plus me ramenera dans les bords de la solitude.
Peut être bien que je t'ai fais peur, que je t'ai fais fuir,
Je ne sais pas trop ce qui a transformé une histoire idylique en vrai torture,
A trop vite sortir ses ailes, on sy brule bien vite,
Et je n'ai pas su me préserver du feu.
A défaut de te donner ce que je suis de chair et d'os,
J'ai voulu t'offrir mon coeur pour que tu saches,
Le temps ensemble nous était compté, j'ai voulu nous en préserver,
Et précipiter les choses pour que plus vite tu me fasses confiance.
Grave erreur peut être la bétise humaine, celle dont j'ai toujours eu peur,
S'attacher vite aux gens est visiblement chose à ne pas faire,
Tu parlais pourtant de vouloir une histoire sérieuse au début,
Pour ne plus maintenant ne parler qu'à demi mots.
J'aurais voulu que tu me parles, que tu partages tout ça avec moi,
L'ignorance et le doute sont peut être les pires des calvaires,
Le coeur a ses raisons que la raison ignore,
Alors à défaut de m'offrir ton coeur, offre moi tes paroles.