J'ai cru un instant que tout ça n'était qu'un rêve,
Loin de tout, loin de moi, loin d'une réalité que l'on touche à peine,
Ton visage et tes yeux si présent, qui me semblent pourtant si loin,
Brouillé dans le flou d'une image sur laquelle on aurait mis pause.
J'ai mis du temps à comprendre ce que c'était vraiment,
Du temps à lire dans les refrains de mon coeur,
Mais le temps des moissons de vérité est la,
Il n'attendra pas de disparaître loin d'un idée qu'on se fait.
Je n'ai plus envie de rien depuis que tu n'es plus la,
Je n'ai plus le goût de rien, plus le desir de quoi que ce soit,
Le monde bouge autour et moi je suis immobile en spectatrice,
Même mes yeux semblent chercher un point d'appui pour ne pas sombrer.
T'aimer est sans doute la chose la plus difficile que j'ai eu à faire,
Peut être aussi la plus effrayante, mais c'est en moi, je n'y peux rien,
J'ai laissé une part de moi entre ici et la bas, mais je ne sais pas exactement ou,
Peut etre le sais tu, ou as tu une vague idée de la chose.
L'autre jour tu m'as demandé d'être forte, mais je ne le suis pas,
Je n'ai jamais su l'être, tout me semble insurmontable,
J'ai passé du temps à apprendre ce qu'il y en moi,
Et c'est ce genre de sentiment qui réussit en une seconde à tout détruire.
J'aimerais en pas avoir à te dire tout ça, cacher cette partie de moi,
Mais je t'aime et je ne peux pas aller contre ça,
Tu as le droit de ne pas comprendre, le droit de ne pas vouloir,
Moi je te demande juste de me laisser t'aimer un peu...