Parfois si loin et pourtant si proche à la fois,
Loin de risieres isolées, dans un peuple inconnu,
La où les larmes coulent sans jamais s'arrêter,
Un coeur continu de battre ignorant jusqu'à sa propre vie.
On peut aimer sans le savoir, souffrir sans l'avouer,
Se déchirer pour mieux se reconstruire par la suite,
On défie parfois les interdits pour mieux se sentir humain,
On en brave les frontières à la recherche de ce qui pourrait être.
Il y a des rêves qui ne s'achetent pas, qui ne se vivent pas,
Comme s'ils devaient vivre à jamais dans les méandres d'une histoire,
Une promesse de foi qui aurait été faite à la lueur d'une bougie,
Loin d'une tempête que je créerais dans le temps.
Ce bonheur que l'on refuse, par peur des conséquences,
Celui à portée de main qu'il serait si facile d'attraper,
Les lois du coeur sont souvent les plus dures
Celle qui inévitablement apportent souffrance et malheur.
On s'enfuira loin d'un monde qui ne nous accepte plus,
Loin des interdits, loin des frontières, loin du malheur, loin des doutes,
Ne jugeant plus le lendemain que par la couleur de son ciel bleu azur,
Oubliant jusqu'au scintillement de l'horloge qui tourne indubitablement.